|  THE ARCHITECTURE 
              OF DOOM 24 
              avril 2005 - par Johnny
 
 
  The 
              Architecture of Doom est un documentaire intriguant sur l'esthétique 
              national-socialiste et son implication dans les arts, l'architecture 
              et la culture populaire. Du début du parti nazi jusqu'aux 
              derniers jours du Führer dans son bunker, The Architecture 
              of Doom démontre l'importance de l'esthétique pour 
              Hitler, un artiste pourtant déchu qui innovera avec 
              un sens visuel pompeux et impérialiste. La fascination d'Hitler 
              pour l'antiquité grecque et romaine influence sa façon 
              de concevoir l'art. Il rejete toute forme d'art dégénératif 
              moderne comme le cubisme ou le dadaïsme, normalement associée 
              aux juifs. Il accepte uniquement le style réaliste, monumental 
              et grandiose de l'âge d'or classique. Cet idéal aryen 
              de la culture mènera à l'extermination des symboles 
              de la dégénération. Désirant une renaissance 
              moderne, le Führer rêve à la grande Germania 
              pour le nouveau Berlin d'après-guerre et veut établir 
              dans sa ville natale, Linz, la capitale culturelle du IIIe 
              Reich.
 Comme un cours 
              d'histoire de l'art donné par Hitler, The Architecture of 
              Doom est présenté sous forme de diapositives d'oeuvres, 
              de films d'archives et de photos inédites avec la narration 
              posée de Sam Gray. On est absorbé par cet aspect 
              méconnu de l'ère nazi et ses répercussions 
              sur l'art "propangandiste". Malheureusement, le réalisateur 
              Peter Cohen tente trop de faire le lien entre l'art dégénératif, 
              la vermine et l'usage des chambres à gaz. Avec une objectivité 
              rigide, le film ne prend pas position et par conséquent, 
              ne démontre pas que Hitler a tort et que son lien entre les 
              juifs et l'art moderne est faible. |