MAD 
            MAX 3: BEYOND THUNDERDOME 
            28 
            décembre 2005 
            - par Johnny 
             
             Les 
            deux premiers Mad Max avaient compris l'ultime importance d'avoir 
            600 chevaux-vapeurs sous le capot quand venait le temps de tuer des 
            vicieux motards en g-strings de cuirs! Quoi de mieux qu'un réacteur 
            de jet dans le coffre arrière d'un bolide pour dévaler 
            la route en criant Kill ! Kill ! Kill ! Malheureusement, le 
            troisième Mad Max ne va pas dans cette direction. Ouais, c'est 
            vrai que le fameux Interceptor de Max a été détruit 
            à la fin de Road Warrior mais son véhicule de 
            remplacement, constitué d'une caravane avec des chameaux, est 
            franchement peu intimidant. En plus ça prend pas cinq minutes 
            que le film est commencé que Max se fait voler sa caravane 
            par le pilote du gyrocoptère [Bruce Spence - qui reprend 
            son rôle du deuxième Mad Max?]. 
             
            Dans 
            l'espoir de récupérer son matériel, Max fait 
            un "deal" avec l'épouvantable Tina Turner, 
            la patronne de la porcherie de la région: Bartertown. 
            Le contrat de Max est de tuer Blaster, un mongol dégénératif 
            qui vit dans le corps d'un lutteur professionnel. Turner veut ainsi 
            éliminer le protecteur de Master, un nain ingénieux 
            qui sait comment transformer de la marde de cochon en combustible 
            et en électricité! Max doit donc combattre Master dans 
            le Thunderdome [la meilleure passe du film] mais se fait expulser 
            dans le désert quand il refuse de l'achever. Max est plus tard 
            récupéré par une bande de Robinson Crusoé 
            juvénile qui sont en fait des Ewoks humanoïdes 
            se croyant dans une histoire de Peter Pan aéronavale!!! 
            Je rigole même pas. 
             
            Ooookey... 
            des gay-outbackers boivent un drink au Atomic Café, 
            la musique de Brian May n'est malheureusement pas de retour, 
            le scénario est mauvais et les dialogues approximatifs, le 
            pathétisme nous frappe de plein fouet quand Max est présenté 
            comme L'Homme Sans Nom avant le Dôme du Tonnerre 
            et à la fin on tente de recréer la scène de poursuite 
            de Road Warrior mais avec un train - définitivement il n'y 
            pas grand chose qui fonctionne dans Mad Max 3: Beyond Thunderdome. 
            Une déception monumentale. La finale est ouverte pour une suite 
            qui jusqu'à tout récemment on croyait réalisable 
            [Mad Max 4: Fury Road]. On peut oublier ça en raison 
            de plusieurs facteurs. 
             
             
            
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