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              MOONSHINE MOUNTAIN 
              16 
              juillet 2007 
              - par Lewis 
               
               Doug 
              Martin est un chanteur folk populaire qui quitte sa vie de vedette 
              pour passer quelques semaines dans les confins rednecks de 
              la Caroline du Sud. Accueilli avec scepticisme par les locaux 
              du coin, notre yankee de chanteur affirme qu'il est là 
              pour se "reconnecter avec les vraies affaires" et retrouver 
              son inspiration... Une fois sa guitare sortie et ses talents de 
              "picker" approuvés par la faune locale, notre sympathique 
              musicien se lie d'amitié avec la famille Carpenter, 
              les hillbillies-musiciens du coin qui opèrent aussi 
              l'alambic d'alcool frelaté le plus renommé de la région. 
            Doug apprécie 
              rapidement sa nouvelle vie parmis ces simplets aux grands 
              coeurs, et surtout la présence de la jolie Laura, 
              la plus-moins niaiseuse fille de la famille... Mais tout dérape 
              quand Della, l'insupportable copine New-Yorkaise de notre 
              beau brummel, débarque au village pour questionner son homme 
              sur ses "vacances" hors-norme... Celle-ci est rapidement 
              violée et tuée par le shérif 
              local [!] et une série de trépidantes péripéties 
              toutes plus abracadabrantes que les autres s'ensuivent alors que 
              le shérif devient, disons... instable, et qu'il emmagasine 
              les cadâvres dans l'alambic du clan Carpenter!!! Vous n'avez 
              jamais rien vu de tel, je vous le jure!!! 
            Moonshine 
              Mountain est un autre "chef-d'oeuvre" signé 
              H.G. Lewis, un genre de petit frère poche à 
              son opus redneck Two 
              Thousand Maniacs! réalisé la même année... 
              Premier film de Lewis sans le soutien du producteur David F. 
              Friedman, Moonshine Mountain souffre d'un manque flagrant de 
              direction et de budget... D'accord la copie distribuée par 
              Something Weird est affreusement graffignée, délavée 
              et raboutée, mais outre ces détails techniques il 
              est clair qu'il y a une immense différence de qualité 
              entre ces deux films... Le scénario est cousu de bouts de 
              broche rouillée, les dialogues sont souvent incompréhensibles 
              et la continuité est inexistante... La musique endiablée 
              [composée par Lewis, évidemment] est ce qui réchappe 
              un peu la chose, alors qu'on a droit à de sympathiques scènes 
              de "bal" dans la grange du coin et à quelques chansons 
              interprétées par la famille sur le perron de la maison 
              familliale... 
               
                
                
                
                
               
            Comme c'est 
              le cas pour tous les films de H.G. Lewis, la distribution est composée 
              d'habitués du réalisateur et de nobodys qui 
              se sont improvisés acteurs le matin même du tournage... 
              Doug le coquin chanteur est interprété par 
              Charles Glore [un des musiciens que l'on voit au début 
              de Two Thousand Maniacs!], le père de famille Jeb Carpenter 
              est joué par l'imposant [et sympathique] Jeffrey Allen 
              [un habitué de Lewis] alors que le dérangé 
              shérif Potter est campé par Gordon Oas-Heim 
              qui sera l'année suivante la vedette du troublant Color 
              Me Blood Red... Du côté des madames il faut 
              mentionner les belles jambes de Marilyn Walters [Della] 
              ainsi que la magnifique performance [du moins j'espère] de 
              Gretchen Eisner qui interprète Mary Lou, l'édentée 
              fille débile de la famille Carpenter qui chante comme une 
              déesse....quand elle n'est pas en train de manger ses doigts! 
               
                
                
                
                
                
                
                
                
               
            
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