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              OKEFENOKEE 
              28 
              novembre 2008 
              - par Lewis 
               
               Dans 
              les swamps floridiennes infestées de crocodiles se 
              joue un terrible drame humain... De jeunes indiens seminoles disparaissent 
              mystérieusement sans avertir personne... Plusieurs pensent 
              que ceux-ci ont fuit la vie traditionnelle et la misère des 
              marécages pour les opportunités de la grande ville, 
              mais certains autres ont des doutes... C'est le cas de Chekika, 
              un intrépide ex-militaire/mécanicien qui mène 
              l'enquête après que son frère se soit lui aussi 
              volatilisé dans la nature... Plutôt bizarre que juste 
              avant de disparaître les jeunes seminoles s'étaient 
              engagés à travailler pour la sulphureuse Miss Hart, 
              la tenancière du Blue Heron, tripot local servant 
              également de base d'opération à un méchant 
              traffiquant nommé Kalhari... 
            Ce petit film 
              low-budget noir-et-blanc datant des débuts de l'exploitation 
              est plus fromageux qu'un sac de Tostitos oublié dans 
              un camp de chasse à l'automne... L'histoire est bidon, le 
              scénario s'épivarde d'un bord et de l'autre, le narrateur 
              tente de nous faire la morale et les acteurs lisent leurs lignes 
              sur des cartons maculés de bouette visqueuse. L'actrice jouant 
              la fiancée de Chekika, Serena Sande, mérite 
              le prix de la pire prestation de l'Histoire du cinéma. 
              Elle semble tellement pognée et absente qu'on dirait qu'on 
              regarde un "strand-in" en carton quand on la voit à 
              l'écran. Aussi le montage est bourré de plans de coupe 
              inutiles et la musique style film de Walt Disney m'a quasiment 
              fait vomir de dégoût. 
            A part quelques 
              lignes rigolotes, dont la classique "un bon indien est un indien 
              mort", la chose manque de punch, de bagarres et de scènes 
              d'animaux-tueurs... On ne voit qu'un crocodile au début du 
              film et qu'un serpent vers la fin... Déception... 
              Parlant 
              de la fin c'est là que se situent les meilleurs moments de 
              la production, alors qu'on a droit à une super scène 
              de poursuite en bateaux hydroglisseurs... On ne parle pas ici de 
              passes dignes de Max 
              Max, mais quand même...: les 2-3 minutes que ça 
              dure on est content d'avoir enduré le reste du film pour 
              au moins avoir vu ça... 
              
                
                
                
            À bien 
              y penser, je n'ai aucune idée pourquoi ce film s'appelle 
              Okefenokee alors que l'action se passe plutôt dans 
              les Everglades du sud de la Floride... Les étangs 
              de l'Okefenokee sont en fait à la frontière de la 
              Georgie, plus de 500 kilomètres au nord!!! 
               
                
                
                
                
             
            
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