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              RIDE HARD, RIDE WILD 
              02 
              décembre 2007 
              - par Lewis 
               
               Lief 
              et Annelise forment un joli petit couple voyageant à 
              bord de leur campeur Volkswagen. Lief, un fier compétiteur 
              de courses de motocross, a promis à sa copine qu'après 
              avoir gagné sa prochaine course, il aura assez d'argent pour 
              que les deux puissent se marier... En route vers la prochaine piste, 
              ils tombent sur Karl Borsh, un ancien adversaire de Lief 
              qui revient à la compétition après un grave 
              accident impliquant les deux pilotes. Karl, son sidekick/mécano 
              et la fille servant de blonde à ce dernier forment ce qu'on 
              pourrait appeler un trio dangereux... Quand Lief gagne la 
              fameuse course après que Karl eut fait une sortie de piste 
              en tentant de nuire à son rival, les trois mousquetaires 
              de l'enfer décident de prendre revanche sur le 
              pauvre Lief et sa douce copine... 
            Quel atrocité 
              de film! Un genre de mauvais sexploitation-flick mettant en 
              scène des riders et leur univers mécanique, 
              question de remplir un peu de temps entre les interminables 
              scènes de baise softcore et de simili-lesbianisme... 
              La qualité technique est affreuse, les acteurs sont minables 
              et le scénario doit tenir sur une napkin de truck-stop. 
              Les deux scènes de course viennent un peu réchapper 
              la chose en offrant un montage intéressant et des prouesses 
              de pilotage correctes, mais sinon le film est plus agréable 
              à regarder à vitesse 4X, tellement les scènes 
              de "sexe" sont monotones et brouillonnes. Les quelques 
              filles du film ont beau être plutôt jolies, c'est peine 
              perdue et on a même pas envie de les regarder se faire aller. 
            Produit par 
              le légendaire Lee Frost pour capitaliser sur la mode 
              "euro-sleaze" de la fin des années '60, 
              Ride Hard, Ride Wild est une pastiche d'un mauvais film érotique 
              Danois. Tourné en Amérique par des américains, 
              le film tente de nous faire croire que l'action se passe quelque 
              part en Europe, et que les acteurs sont des scandinaves... Euh... 
              à voir les locations désertiques californiennes et 
              la tête des hippie-chicks du film, vous pouvez être 
              certains que ce film ne provient pas du Danemark! Fallait 
              quand même y penser: le générique est garni 
              de noms exotiques, les pancartes du film sont en danois et les motos 
              sont des Husqvarna!!! 
               
                
                
                
                
               
            Parmi les nombreux 
              moments débiles du film, les deux scènes de viol 
              sont incroyables de bassesse alors que Karl viole 
              une jeune pitoune hippie frostée ben raide sur sa moto pendant 
              que la blonde lesbiano-farouche de son ami inculque quelques 
              notions de broute-minou à l'amie tout aussi gelée 
              de l'autre... Tout ça bien évidemment accompagné 
              d'une petite soundtrack fuzz-rock-psychédélico-tribale 
              sertie de saxophone free-jazz langoureux... 
               
                
                
                
                
               
            Comme si tout 
              ceci n'était déjà pas assez, la fin du film 
              est encore plus déconcertante, alors que nos deux 
              tourtereaux reprennent la route, sourires aux lèvres, 
              après qu'Annelise eut fait explosé la tronche 
              de Karl au fusil... Le fait que celui eu violé la belle la 
              veille ne semble plus important, et les deux complices de celui-ci 
              reprennent eux-aussi la route, insouciants, en envoyant la main 
              gaiement aux deux amoureux... Hein??? 
               
                
                
                
                
               
            
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