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              THE WILD REBELS 
              13 
              février 2005 
              - par Lewis 
               
             Petit 
              film grade Z scorant très haut sur l'échelle chromatik.ca 
              de la médiocrité, The Wild Rebels est l'enfant 
              immoral d'un biker-flick ayant copulé avec un film d'Elvis... 
              Avec ses scènes musicales, ses scènes d'action et 
              quelques sympatiques bagarres, ce navet, cuit juste à point, 
              est très succulent. 
               
              "Hot" Rod Tillman [Steve Alaimo] est un pilote 
              de course / wannabe chanteur qui accroche ses gants de conduite 
              après avoir perdu sa voiture lors d'un accident de piste... 
              [Un pilote de course qui lâche après *un* accident???] 
              Il se rend au bar local [le Swinger's Paradise] et se fait 
              aborder par un groupe de bikers, les Satan's Angels. Ceux-ci, 
              affublés de leurs croix-gammés et d'une plantureuse 
              pitoune, attirent notre héros dans leur repaire pour lui 
              faire une proposition d'affaires... Ils veulent en effet s'adjoindre 
              des services d'un bon conducteur pour faire des vols de banque sans 
              trop se faire repérer... [Les Harleys, c'est ben beau, mais 
              ça fait pas mal trop de bruit!] Elvis, euh je veux dire Rod, 
              n'aime pas trop trop l'odeur de cette histoire et décide 
              de repartir gratter sa guitare sous des cieux plus cléments... 
              Mais lorsque la police locale lui demande de jouer au dur et de 
              les aider à capturer les méchants bikers, "Hot 
              Rod" se transforme en agent undercover de grand talent [!] 
              et infiltre les méchants poilus pour mieux cruiser la pitoune 
              en chantant des chansons minables sous les arbres... 
               
              D'accord, ce film est minable en tous points: qualité d'image 
              inégale, continuité déficiente, acteurs plastiques, 
              décors sur-utilisés, etc... Par contre, le film délivre 
              au niveau des dialogues... Apparemment que c'était la mode 
              de s'appeler "Baby" entre bikers-nazis en 1967... 
              Pis vous ne pouvez qu'aimer des lignes kétaines comme: "Gimme 
              a beer" / "What kind?"" / "A cold one!" 
              et "I don't know what's going on, but I don't like it!". 
              La musique est cool dans le bar même si c'est vraiment trop 
              évident que le groupe qui joue tente d'imiter les Monkees 
              sans grand succès et qu'ils ne sont pas sync pantoute avec 
              la bande qui roule...  
               
            
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