EMANUELLE IN AMERICA
5 février 2005 - par Lewis

Emanuelle, interprétée ici par l'exotique Laura Gemser, est une journaliste/photographe à la recherche d'histoires chaudes et de reportages-chocs... Elle joint les rangs d'un harem privé afin d'enquêter sur son propriétaire et s'enfuit ensuite à Venise pour s'immiscer dans l'aristocratie italienne et ses moeurs sexuels. Nous retrouvons ensuite notre héroïne dans un club privé des caraïbes où de richissimes femmes se payent du bon temps avec des gigolos... C'est là que " l'érotisme " commence à pénétrer le film... Malheureusement pour notre intrépide reporter, elle se fait pogner à fouiner dans des perversions sexuelles toujours de plus en plus décadentes et ses hôtes n'apprécient pas trop...

Emanuelle retourne en Amérique où elle part à la recherche de trippeux de porno ultra-hardcore.
[Décidément, ce film va dans tous les sens!] Elle trouve en la personne d'une politicien de Washington qui la drogue au LSD pour lui faire vivre des tortures ultra-dégeulasses où des femmes se font tuer dans des jeux sexuels atroces... Et si tout ceci ne se passait que dans son imagination? Finalement Emanuelle se bute à son éditeur qui refuse de publier ses articles et ses photos. [Doh!] Le film devrait se terminer là, mais une autre scène nous amène dans le Pacifique où Emanuelle et son chum se mèlent à des aborigènes pour on ne sait pas trop quelle raison. Une équipe de cinéma apparait [?] pis nos amoureux se sauvent dans le soleil couchant. Fin.



Quel film fucké. Un typique film érotique poche mais teinté de décadence... Les scènes de torture sont vraiment affreuses et mettent carrément ce film dans la catégorie "mondo/exploitation". Le scénario est complétement décousu et j'ai dû aller lire d'autres reviews pour comprendre quelque chose à l'histoire. À part Laura Gemser qui est très belle, les acteurs/actrices de ce film ne sont pas très attrayants... [Comme si se looker à la manière des années '70 n'était pas assez!]
La musique thème est affreuse comme la majorité des musiques thèmes de films italiens des années '70. J'aimerais mentionner en terminant que je ne comprends pas pourquoi ce film s'appelle "Emanuelle in America", la majorité de l'action se déroule dans d'exotiques locations de par le monde!



OK, here we go, le down-n-dirty sur ce film culte:

La chronologie sexuelle d'Emanuelle in America :

  7e minute - Un gars veut tuer Emanuelle! Pas de problème, elle lui fait une pipe! On ne voit rien.
  9
e minute - Emanuelle baise avec son chum, on ne voit rien.
13e minute - Emanuelle se tape l'assistant du boss du harem, on ne voit toujours rien.
18e minute - Scène de lesbianisme sub-aquatique. On ne voit pas grand chose.
23e minute - Ca commence à dérailler... Un femme masturbe un cheval. Dégeulasse.
26e minute - Frotti-Frotta lesbien dans un sauna. 2-3 p'tits becs pis that's it.
39e minute - Lesbianisme coquin + pseudo threesome.
44e minute -
Emanuelle se fait baiser par son chum sur l'air des Quatres Saisons de Vivaldi.
51e minute - Super méga orgie italienne
. On ne voit rien.
54e minute
- Watch out! Une fellation! Pis on voit quelque chose!
57e minute - Phone Sex + masturbation.
62e minute - Hein? On voit encore quelque chose! Un homme des cavernes pénètre une blonde.
63e minute - Je n'en crois pas mes yeux! Du sperme! Pis c'est même pas la fin du film!
64e minute - Trop c'est trop, un autre pénis! Pis il porte à droite!!!
65e minute - Un threesome, un vrai! Madame Blanche + Mr. Blanc + Big Black Dude.
66e minute - Incroyable! Double pénétration avec éjaculation! Presque du hardcore!
67e minute - Zorro se fouette et fait jouir une rouquine quadragénaire qui se frotte le minou. Oh Boy!
69e minute - Un couple baise en regardant un film où des gens se sont torturer. "Sick" et affreux.
73e minute - Emanuelle "viole" une lesbienne vierge! Yé!
76e minute - Emanuelle baise avec un chauffeur de taxi en plein jour après avoir presque fait crasher le char.
81e minute - Emanuelle titille un politicien en regardant des films de torture. Encore plus dégeu que tantôt.
88e minute - Encore plus de tortures et de décadence. Emanuelle trouve ça excitant, moi pas.



La version reviewée ici est la nouvelle version non-censurée: réservé aux maniaques d'exploitation et aux perverts décadents.

"EMANUELLE IN AMERICA"
Érotisme / Mondo - Italie 1977
Un film de Joe D'Amato

Alias: "Brutal Nights"

 
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