ILSA, TIGRESS OF SIBERIA
31 janvier 2005 - par Lewis

Le dernier volet de la série Elsa se déroule en Sibérie... Nous sommes en 1953, et notre dominatrice préférée est cette fois-ci en charge d'un goulag où des dissidents soviétiques vont pour être "ré-éduqués"... En plus de redoubler d'ingéniosité dans ses tortures, Elsa est dorénavant accro aux trips-à-trois - à cinq si on compte ses toujours aussi énormes seins... Parmis ses prisonniers, un certain Yakurin est particulièrement tenace et rebelle... Le méchant docteur ne réussit pas à lui faire comprendre la beauté de la doctrine soviétique avec ses méthodes inspirées de Clockwork Orange... Entoucas, tout ça pour dire que Staline meurt, le camp prend le bord et tout le monde "passe au bat" sauf notre ami Yakurin qui survit après avoir tué un tigre à coups de pelle. [pauvre tigre!]

Fast forward à 1977... On se retrouve, vous devinerez jamais, à Montréal! Apparemment qu'après sa fuite du goulag 14, Elsa s'est recyclée en "madame Elsa" et fait maintenant affaire dans le domaine de la prostitution! [quessé ça?] De son côté, Yakurin est maintenant un agent de sécurité pour les joueurs de l'équipe de hockey russe venue jouer un tournoi à Montréal. [ça adonne tu ben!] Les joueurs veulent se payer du bon temps avant de retourner en URSS et vont dans un bordel pour relaxer un peu en compagnie de charmantes québecoises. S'ensuit une incongrue intrigue digne du pire film de James Bond: Elsa reconnait Yakurin dans son bordel et le fait enlever pour "terminer sa ré-éducation" entamée plus de 20 ans auparavant!... Le film prend une tengente Blaxploitation pour quelques instants puis replonge dans le James Bond de grade Z avec quelques scènes d'action poches entrecoupées de scènes d'exploitation sans éclat. Le tout se termine de façon weird avec Elsa qui se pette la yeule en ski-doo sur le Lac des Deux Montagnes... Je ne niaise même pas!!!


Oh Boy, quel navet. La première partie est correcte, un peu plus cheapo que les autres films, mais la formule "Elsa" est respectée. Mais la deuxième partie n'a pas rapport pantoute. C'est comme si les producteurs s'étaient rendu compte qu'ils ne feraient jamais 90 minutes avec une pitoune habillée de la tête au pied dans le froid sibérien, alors ils ont rajouté une deuxième partie plus dans le ton des années '70: pimps, agents secrets, prostituées... Le film manque de direction et d'érotisme pour être un "vrai" film de Elsa... Torturer des gars en Sibérie, c'est pas très très propice aux scènes de nudité féminine gratuite!

Tourné au Québec avec des nobodys, le film est quand même pas trop mal côté technique. Certains des acteurs ont de bonnes gueules, mais malheureusement les accents poches viennent ruiner la chose. Les producteurs ont dû se dire que l'accent québecois passerait pour un accent russe! Aussi, quelques passes sont vraiment trop "over-the-top": l'espion russe qui trafique le câble pour voir la personne qui regarde la télévision [comme dans Bobino!], l'exécution d'un ennemi de Elsa en faisant exploser son lit d'eau remplit d'essence [!], Elsa qui prend sa douche devant tout le monde [juste comme ça pour le fun!], le ski-doo qui explose sur le lac [après être tout doucement tombé sur le côté], le swat team russe qui arrive en trombe [dans leur vieux truck brun laid], etc... Bref, à éviter sauf pour les complétistes..
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"ILSA, TIGRESS OF SIBERIA"
Exploitation / Action - Canada 1977
Un film de Jean Lafleur

Alias: "Tigress"

 
 
Dossier ILSA: Ilsa, She Wolf of the SS - Ilsa, Harem Keeper of the Oil Sheiks - Ilsa the Wicked Warden
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